Le Bateau

Le Bateau La Horaine, description et caractéristiques techniques





Vendue par les Domaines à un particulier en 2008, "La Horaine" appartient aujourd'hui à notre association et a Paimpol comme port d'attache .

Le bateau La Horaine, deuxième du nom aux Phares et Balises de Lézardrieux fut utilisé pour effectuer la relève des gardiens des phares des Roches Douvres et du Grand Léjon de 1958 à 2006.

"La Horaine" a été construite en 1957 à Arcachon par les ateliers et chantiers Auroux.
Longue de 15,6 m et large de 4,06 m, sa longueur de flottaison est de 14,5 m. Elle déplace environ 20 tonnes.

Sa coque est une construction en bois bordée à franc-bord, entièrement pontée, munie d'une timonerie légèrement sur l'arrière, au moteur central.

Son pont à teugue comprend un pont avant et un pont arrière, situé à un niveau inférieur. Le pont avant est prolongé, au même niveau, par une superstructure permettant la ventilation et l'éclairage de la chambre des machines. Cette superstructure se termine par une cabine, le poste de pilotage ou timonerie, autrefois complétée par un auvent toilé recouvrant partiellement la baignoire arrière.
Cette baignoire arrière d'origine a été supprimée pour des raisons de sécurité, la cabine contenant la timonerie ayant été rallongée.
Une voilure d'appoint, constituée d'un foc et d'une misaine à corne équipait également la vedette à ses débuts.
Un canot, servant aux relèves des gardiens de phare, fait aussi partie de son armement.
La charpente est en chêne. Le pont et hiloires sont en iroko, le bordé en acajou est posé sur des membrures en acacia ployées à la vapeur.



Le moteur Diesel Baudouin DK6 à 6 cylindres, de 88kW à 1 000 tr/min entraîne une hélice à 3 pales de diamètre 840 mm au pas de 540 mm par l'intermédiaire d'un réducteur-inverseur.





Le démarrage du moteur s'effectue à l'air comprimé. Deux bouteilles d'air comprimé, permettant de 3 à 6 démarrages sont rechargées par le même cylindre moteur qui permet le lancement. Ce cylindre est ensuite remis en mode de fonctionnement normal, c'est-à-dire isolé du circuit d'air comprimé et alimenté en gazole. Les premières explosions sont réalisées, pour des démarrages à froid, à l'aide de cigarettes d'allumage servant de bougies de préchauffage, et installées manuellement.
La lubrification du moteur est réalisée par barbotage, la partie supérieure étant huilée manuellement à l'aide d'une burette au niveau des rainures supérieures des culbuteurs avant le démarrage. Toutes les quatre heures de marche, le mécanicien appuie ensuite sur une pédale actionnant une pompe à huile.

De l'avant à l'arrière : puits à chaînes, poste d'équipage, toilettes, compartiment moteur, timonerie, plage arrière, coqueron arrière.





La Horaine est classée Bateau d'intérêt patrimonial par la Fondation du patrimoine maritime et fluvial.



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